quarta-feira, 12 de maio de 2010

Depuis trois jours, des mal-logés dorment sur un trottoir à Paris




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11 réactions Réagir12.05.2010, 17h38 Mise à jour : 18h27
Au pied de l'immeuble du 180 rue de la Croix-Nivert dans le XVe à , vide depuis 26 ans, des bâches, des cartons et des sacs de courses tapissent le trottoir. Depuis trois jours, des familles entières de mal-logés occupent à même le sol, cette parcelle de rue, soutenues par le Collectif des oubliés du Dalo (droit au opposable). Autour du campement, les banderoles jaunes du Dal réclament «la réquisition» des lieux.

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Parmi les nombreuses mères de famille sur place, Valentine Tralou, 46 ans, mère de trois enfants. «Je me bats pour que mes enfants aient un logement», raconte-t-elle. Auxiliaire de vie en maison de retraite, cette mère célibataire pensait accéder à un logement sans passer par cette case trottoir. Elle et ses enfants vivotent dans un studio insalubre de 18 m2. «On dort tous les quatre dans le même lit, dans le sens de la largeur, on a les pieds qui dépassent. A l'école, on me dit que les enfants sont fatigués. Oui, on est tous fatigués», lâche cette femme vigoureuse, reconnu prioritaire Dalo en 2008.
Depuis sa création en 2009, le collectif des oublilés du Dalo a déjà mené une dizaine d'opérations ponctuelles pour tenter de reloger des familles. Le Dal, qui soutient cette nouvelle action, déplore encore et toujours d'être toujours obligés «de recourir à ce genre d'action de longue durée, et d'aller jusqu'au conflit». On se rappelle le campement de la rue de la Banque dans le IIIe arrondissement en 2007, qui avait duré plus de deux mois.
Un premier rendez-vous au secrétariat d'Etat au logement mercredi matin n'a rien donné. Selon la délégation des mal logés, les familles, elles, sont plus que jamais déterminées.

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